Hop un nouveau calot de plus ! Un petit bonjour et quelques informations de base. ModĂ©rateur : Bonjour Ă  tous amis des grooms sans frontiĂšre ! Curieusement, si j'atterris ici, c'est un peu par hasard. Non pas que je ne sois pas intĂ©ressĂ© par Spirou et son univers incroyable bien au contraire mais plus parce que si j'arrive ici c'est Ă  cause d'une autre de mes passions et aussi Ă  cause d'une actualitĂ© un peu triste... Je m'explique ou j'essaye, parce que cette introduction en forme de teasing alambiquĂ© me semble un peu obscure Bien que quadra bien avancĂ©, j'ai plus l'impression d'avoir deux ados de 20 ans coincĂ© dans ma tĂȘte de vieux schnock ! Du coup au grand dam de madame je laisse libre cours Ă  mes deux passions d'enfance Les Lego et la bande dessinĂ©e. C'est cette histoire d'amour dĂ©bridĂ©e pour les petites briques qui m'a fortuitement amenĂ© ici. En effet, je suis tombĂ© sur plusieurs images d'une zorglumobile en Lego pointant vers ce site. FrustrĂ© de ne pas avoir accĂšs aux images une fois sur le forum, intriguĂ© par cette communautĂ© dont j'ignorais l'existence et sensibilisĂ© par la disparition rĂ©cente de Tome, je n'ai pas mis longtemps Ă  crĂ©er un compte. Me voilĂ  donc parmi vous, pour partager cette passion pour le petit octogĂ©naire rouquin aux milles et une vies dont je redoute la prochaine chrysalide supergroom ?!? . J'espĂšre que dans cette multiplication dĂ©sespĂ©rĂ©e d'identitĂ©, celui-ci n'est pas le dernier soubresaut d'une agonie trop longue. Bon, je ne vais pas plomber le forum dĂšs mon arrivĂ©e ! Allons plutĂŽt d'un pas guilleret, fureter dans le dĂ©dale de ce forum ! Unebande dessinĂ©e de zombies, vous allez me dire que ce n'est pas cela qui manque mais celle-ci vous permet d'ĂȘtre le hĂ©ros de l'histoire. À vous de choisir d'incarner un zombie ou une survivante dans cette bande dessinĂ©e Ă  dĂ©vorer ! Les zombies ont toujours la cote et comme je suis un fan de ce thĂšme, je ne vais pas me plaindre. Les Emil Ferris, Autoportrait, 2017 “Je ne voulais pas ĂȘtre une femme, je voulais ĂȘtre un monstre. Je voulais ĂȘtre une sirĂšne, je voulais ĂȘtre Medusa, je voulais ĂȘtre le loup-garou, bref je voulais ĂȘtre n’importe qui sauf ces femmes enfermĂ©es dans ces petites maisons!” “Quand on est un monstre, on fait ce que qu’on veux, on peut faire tout ce qu’il n’est pas possible de faire normalement. Et surtout, on n’est pas obligĂ© de jouer un rĂŽle imposĂ© par les autres. On peut vivre son propre rĂŽle.” La bĂ©dĂ©aste Emil Ferris naĂźt en 1962 dans le South Side de Chicago, au sein d’une famille d’artistes. Elle travaille dans un premier temps comme illustratrice et conceptrice de jouets, avant de s’inscrire Ă  un cours d’écriture crĂ©ative au sein de l’institut d’art de Chicago. Elle se lance parallĂšlement dans un travail monumental auquel elle consacrera six ans de sa vie. Cet ouvrage, intitulĂ© “Moi, ce que j’aime, c’est les monstres”, essuie quarante-huit refus, avant d’être publié chez l’éditeur américain Fantagraphics en fĂ©vrier 2017. Le best-seller s’écoule à plus de 100 000 exemplaires, et trouve rapidement son chemin vers l’hexagone. Cinquante pages sont d’abord pré-publiées dans le journal LibĂ©ration en 2018, puis, l’éditeur Monsieur Toussaint Louverture, connu pour sa politique éditoriale audacieuse, se charge de le publier. Emil Ferris est ainsi reconnue par de grand-es bĂ©dĂ©astes Alison Bechdel, Art Spiegelman, Chris Ware et reçoit de nombreux prix1 d’Angoulême 2019. Si elle ne se revendique pas d’une Ă©cole ou d’un courant artistique en particulier, on peut nĂ©anmoins constater l’influence que la peinture a eu sur l’auteure Ferris intègre à son travail de nombreux dessins d’Ɠuvres d’arts, Ă  l’image de Goya, d’Eugène Delacroix, Seurat, Léon Gérôme ou encore Jacob Joardens, qui témoignent d’une large culture artistique hĂ©ritĂ©e de son pĂšre2. Elle redonne vie Ă  ces toiles en les intĂ©grant pleinement Ă  l’histoire puisque la protagoniste passe beaucoup de temps Ă  dessiner et Ă  se balader au musĂ©e avec son frĂšre Deeze. Son enquĂȘte est ainsi jalonnĂ©e par de cĂ©lĂšbres tableaux qui semblent parfois s’animer, grĂące au regard singulier du personnage. Ces peintures cĂŽtoient des couvertures de magazines d’horreurs dĂ©lirantes, inspirées des affiches de films américains ainsi que des DC comics. Bien sĂ»r, Emil Ferris est aussi une fĂ©rue de bande-dessinĂ©e on la compare notamment à Robert Crumb pour ses dessins hachurés, à Will Eisner ou encore Ă  Maurice Sendak et Art Spiegelman. “Moi ce que j’aime c’est les monstres”, Emil Ferris, Monsieur Toussaint Louverture, 2017 Couverture de “Moi ce que j’aime c’est les monstres”, Emil Ferris, Monsieur Toussaint Louverture, 2017 J’ai découvert le roman graphique d’Emil Ferris un peu par hasard, au milieu de tous les trĂ©sors de la librairie parisienne Super-Héros. J’étais persuadé que je m’apprĂȘtais Ă  lire le rĂ©cit banal d’une enfant marginale un peu nerdy, rejetée par ses camarades de classe. A la lecture, l’intrigue et les personnages m’ont complĂštement fascinĂ©s. Cette bande-dessinĂ©e faite entiĂšrement au stylo Ă  bille est complĂštement hors-norme, monstrueusement fabuleuse, tant par son ambition graphique que narrative. L’histoire, partiellement inspirĂ©e de l’enfance d’Emil Ferris3, se déroule à Chicago à la fin des années 1960. Le personnage principal, Karen Reyes, dix ans, est passionnée par les créatures monstrueuses et se perçoit elle-même comme un loup-garou. Le jour de la Saint-Valentin, Karen apprend la mort de sa voisine, Anka Silverberg. La jeune inspectrice dĂ©cide de mener l’enquête et consigne ses rĂ©flexions dans son journal intime. GrĂące aux cassettes retrouvĂ©es par le veuf, elle dĂ©couvre le terrible passé d’Anka au coeur de l’Allemagne nazie et du milieu de la prostitution. Le rĂ©cit cadre, constituĂ© du flux de pensĂ©es ininterrompues de Karen, est entrecoupĂ© d’épisodes flashbacks, racontant les souvenirs d’Anka. La caractérisation des personnages s’effectue majoritairement par le biais du récit de la protagoniste. Son carnet et ses dessins nous permettent d’accéder à sa perception sensible des autres personnages. Sur la planche Karen effectue le portrait de sa mystĂ©rieuse voisine, qui fera l’objet de cette enquête complexe. La forme du journal intime – la narration à la première personne, ainsi que l’éparpillement des éléments graphiques et textuels – permet d’établir une caractérisation atypique et subjective du personnage. La jeune inspectrice construit le portrait d’Anka Ă  partir d’un ensemble de petits éléments visuels fragmentĂ©s une boucle d’oreille bleue, les balles d’un revolver qui fusent, un chat aux yeux verts diaboliques, le visage fermĂ© et inquiĂ©tant du mari d’Anka
 Une vision panoptique de la planche est essentielle pour saisir l’impression singuliĂšre que provoque Anka chez Karen. “Moi ce que j’aime c’est les monstres”, Emil Ferris, Monsieur Toussaint Louverture En s’émancipant radicalement des standards de la bande-dessinĂ©e4, Emil Ferris participe sans conteste au renouvellement du genre, au regard de sa manière inédite de penser la sĂ©quentialitĂ© ainsi que le rapport entre le texte et l’image5 et de la liberté qu’elle insuffle dans son dessin. Avec ce livre, Emil Ferris nous offre un magnifique clair-obscur, en faisant apparaĂźtre la lumiĂšre dans l’obscuritĂ©6, la beautĂ© chez les monstres qui peuplent notre quotidien7. Citer cet article Jules Cordier, "Un monstre de la bande-dessinĂ©e", dans Les Jaseuses, publiĂ© le 08/02/2022, consultĂ© le 26/08/2022. “Moi, ce que j’aime, c’est les monstres” reçoit par exemple le fauve d’or au festival [↩]“Mon pĂšre adorait tellement l’art, qu’il nous emmenait dans tous les musĂ©es de Chicago pour voir des tableaux. Il nous disait regarde ce tableau, reste devant, regarde-le en profondeur, respire-le, ressens-le, aime le, ou dĂ©teste le, peu importe, mais sois Ă  l’intĂ©rieur de lui. C’est ce que j’ai fait.” / “C’est grĂące Ă  mon pĂšre que j’ai appris la composition, avec lui que j’ai appris Ă  lire l’art. Il m’a tout appris. Et quand on a appris Ă  apprendre, on peut ensuite s’éduquer soi-mĂȘme. C’est l’hĂ©ritage qu’il m’a lĂ©guĂ©.” [↩]Le personnage de Karen fait notamment écho à la perception qu’Emil Ferris avait d’elle-même, et la plupart des personnages sont des gens qu’elle connaissait [↩]“Et je voulais que ce soit un carnet. Je me foutais des standards de la bande dessinée, pas parce que je ne les aime pas, au contraire, je les adore, mais cette histoire n’aurait jamais voulu rentrer dans les cases.” [↩]Emil Ferris utilise une technique de dessin intuitive; elle laisse l’histoire guider la mise en page “L’histoire a progressĂ© au fur et Ă  mesure de l’écriture. C’était mieux de laisser les choses venir, je sais c’était un peu fou, et un peu angoissant, je me disais oh mon Dieu, comment je vais m’en sortir, est-ce que je ne vais pas me perdre est-ce que je ne vais pas tout rater ? Mais en mĂȘme temps c’est comme un pari, et c’est est excitant d’une certaine maniĂšre, de ne pas savoir ce qui va arriver.” [↩]“On a besoin de l’obscuritĂ© pour voir la lumiĂšre. La beautĂ© est plus belle quand elle sort de la noirceur. Il suffit de regarder les peintures de Caravage”. [↩]Toutes les citations proviennent de l’interview du 28 septembre 2018 menĂ©e par Laurence Houot pour France Info Ă  l’occasion de l’exposition de l’Ɠuvre d’Emil Ferris Ă  la Galerie Martel [↩]
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Bande dessinĂ©e Le dessinateur belge, ĂągĂ© de 77 ans, a remportĂ© le Grand Prix 2016 au Festival international de la bande dessinĂ©e. Ce n’est donc pas une femme, mais un vĂ©tĂ©ran de la bande dessinĂ©e, ĂągĂ© de 77 ans. En dĂ©cernant mercredi 27 janvier le 43e Grand Prix du Festival international de la bande dessinĂ©e FIBD d’AngoulĂȘme au Belge Hermann Huppen, dit Hermann », le 9e art a dĂ©cidĂ© de consacrer la carriĂšre aussi longue que prolifique d’un poids lourd de la BD rĂ©aliste franco-belge. Le crĂ©ateur de Jeremiah faisait dĂ©jĂ  partie des trois finalistes » du vote organisĂ© auprĂšs des professionnels du secteur, il y a un an – scrutin qui avait couronnĂ© le Japonais Katsuhiro Otomo, le pĂšre d’Akira. Hermann a devancĂ© cette annĂ©e le Britannique Alan Moore finaliste Ă©galement en 2015 et la Française Claire Wendling. Ces trois noms Ă©taient arrivĂ©s en tĂȘte, il y a une semaine, Ă  l’issue d’un premier tour au cours duquel les votants avaient pu dĂ©signer un auteur, sans avoir Ă  choisir parmi une liste composĂ©e au prĂ©alable par la direction artistique du festival. L’absence de femmes dans la sĂ©lection de trente noms initialement proposĂ©e par le FIBD au dĂ©but du mois de janvier avait alors dĂ©clenchĂ© une vive polĂ©mique et jetĂ© la lumiĂšre sur la place trĂšs minoritaire des crĂ©atrices dans la profession. Sous la pression, le festival avait dĂ©cidĂ© de modifier son mode de dĂ©signation en laissant Ă  la corporation le soin d’élire qui elle veut. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s Bande dessinĂ©e l’affaire des femmes Ce serait injuste de m’accuser de sexiste » S’il Ă©mane directement de la base, le choix d’Hermann ne devrait toutefois pas ĂȘtre du goĂ»t de tous ceux et celles qui sont montĂ©s au crĂ©neau, au dĂ©but du mois, pour dĂ©noncer une forme de sexisme dans la bande dessinĂ©e. Le LiĂ©geois a en effet souvent dessinĂ© les femmes sous des traits aguicheurs et caricaturaux, en accentuant leurs formes. Ce serait injuste de m’accuser de sexiste », a dĂ©clarĂ© le dessinateur au Monde mercredi 27 janvier, peu de temps avant l’annonce de sa nomination. J’ai toujours Ă©vitĂ© de reprĂ©senter des bimbos dans mes histoires. De nombreuses lectrices m’ont toujours dit que je ne dessinais pas les femmes comme des objets destinĂ©s au repos des guerriers. Au contraire, j’ai plutĂŽt donnĂ© du caractĂšre Ă  mes hĂ©roĂŻnes. » L’une d’elles porte le nom d’une de ses principales sĂ©ries, Comanche, créée en 1969, Ă  une Ă©poque oĂč les personnages masculins Ă©taient ultradominants dans la bande dessinĂ©e. PropriĂ©taire du ranch Triple-Six, Comanche doit toutefois plus Ă  l’imagination du scĂ©nariste Greg qu’à la sienne. Ce personnage ne m’est pas sympathique, dit d’ailleurs aujourd’hui Hermann. Inconsciemment, Greg en a fait une arriviste. » Ce qui Ă©tonne le plus en parcourant la bibliographie de ce monstre sacrĂ© ayant connu l’ñge d’or des sĂ©ries et des revues spĂ©cialisĂ©es, c’est la masse d’albums – grand format – qu’il a rĂ©alisĂ©s en cinquante ans de carriĂšre. Comptez 34 tomes de Jeremiah Dupuis, 15 volumes de Comanche Le Lombard, 15 Ă©pisodes des Tours de Bois-Maury GlĂ©nat, 13 aventures de Bernard Prince Le Lombard, 3 histoires de Nic Dupuis, 2 de Jugurtha Le Lombard, plus une vingtaine de one-shots ici et lĂ . Le compte est bon Hermann a publiĂ© 102 ouvrages depuis ses dĂ©buts en 1966, soit un tous les six mois. Le dernier, Old Pa Anderson, sur un scĂ©nario de son fils Yves, est sorti la semaine derniĂšre dans la collection SignĂ© du Lombard ». Ne me parlez pas de retraite, quelle horreur, j’en mourrais ! J’ai plus que jamais envie de raconter des histoires. Je ne suis pas un dessinateur Ă  l’état pur qui pourrait se satisfaire de faire des illustrations entre deux albums. Le seul mode d’expression qui me convienne est la bande dessinĂ©e, que je prĂ©fĂšre d’ailleurs appeler “cinĂ©ma dessinĂ©â€ », confie-t-il. Des colĂšres de gauche et des colĂšres de droite » NĂ© en 1938 Ă  BĂ©vercĂ©, dans la province de LiĂšge, Hermann est venu Ă  la bande dessinĂ©e Ă  l’incitation de son beau-frĂšre Philippe Vandooren, futur directeur Ă©ditorial des Ă©ditions Dupuis, qui dirigeait une revue scoute appelĂ©e Plein feu. RepĂ©rĂ© par Greg qui l’intĂšgre dans son studio, il se voit alors confier la rĂ©alisation de quelques Belles histoires de l’oncle Paul avant que le scĂ©nariste vedette du journal Tintin ne crĂ©e pour lui le personnage de Bernard Prince, un ancien policier d’Interpol parcourant le monde Ă  bord de son navire en compagnie d’un jeune Indien et d’un marin bourru. Suivra Comanche, qu’il animera pendant dix ans, avant de se lancer dans une sĂ©rie scĂ©narisĂ©e et dessinĂ©e par lui seul, Jeremiah, Ă  la demande d’une maison d’édition allemande. PrĂ©publiĂ©e en 1977 dans les pages de MĂ©tal hurlant, cette saga d’anticipation prĂ©sente un point commun singulier avec l’Ɠuvre majeure de l’auteur auquel Hermann succĂšde au palmarĂšs d’AngoulĂȘme, Kastuhiro Otomo tout comme dans Akira, Jeremiah se dĂ©roule aprĂšs un conflit nuclĂ©aire. Western fantastique, la sĂ©rie d’Hermann a Ă©galement pour hĂ©ros de jeunes hommes l’angĂ©lique Jeremiah et l’écorchĂ© vif Kurdy, incarnations du bien et du mal dans un monde crĂ©pusculaire abandonnĂ© Ă  l’hyperviolence. Si elle a connu un Ă©norme succĂšs durant les annĂ©es 1980 et 1990, la saga a aussi ses dĂ©tracteurs. Adepte d’un dessin Ăąpre et physique, Hermann y dĂ©veloppe des thĂšmes rĂ©currents, comme l’autodĂ©fense ou la vengeance personnelle, qu’on retrouvera par la suite dans ses one-shots. L’éthique et la morale sont souvent bousculĂ©es dans la psychĂ© de ses personnages, lesquels ont gĂ©nĂ©ralement le coup de feu facile. Que ses rĂ©cits se dĂ©roulent dans l’Afrique coloniale, le Nordeste brĂ©silien ou le Sarajevo des premiĂšres heures du conflit yougoslave, une vision dĂ©senchantĂ©e et ambiguĂ« de l’ĂȘtre humain s’en dĂ©gage. Le terme rĂ©actionnaire » revient souvent Ă  son propos dans le milieu du 9e art. Hermann le sait et s’en contrefiche Je me situe plutĂŽt au centre politiquement, avec des colĂšres de gauche et des colĂšres de droite, mais jamais Ă  l’extrĂȘme gauche ni Ă  l’extrĂȘme droite. Je suis en fait un instinctif d’une simplicitĂ© naĂŻve qui rĂ©pond Ă  ses impulsions, et surtout pas un intellectuel. J’aimerais tellement que le monde soit mieux qu’il est. » Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s A AngoulĂȘme, hommage Ă  l’art du pĂšre de Lucky Luke FrĂ©dĂ©ric PotetAngoulĂȘme, envoyĂ© spĂ©cial Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? 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LaurentGalandon, Frank Giroud et FrĂ©dĂ©ric Volante, Ă©ditions Le lombard. Un des derniers-nĂ©s de cet engouement de l’avocat comme hĂ©ros de bande dessinĂ©e, l’ouvrage sobrement intitulĂ© "L’Avocat" de Laurent Galandon,

Nous ne savons pas grand-chose des 3 auteurs HefcĂ©, Jehem et HĂ©ro qui communiquent par mail. HefcĂ© "En gros, chacun travaille Ă  sa maniĂšre. J'essaie HEFCÉ de rester le plus fidĂšle au graphisme des studios HergĂ© Ă  l'Ă©poque de Jacques Martin, je crĂ©e la totalitĂ© de mes dĂ©cors, je rĂ©exploite certains personnages dessinĂ©s 50 % des cas ou je les dessine, c'est selon. Donc pas mal de dessins et beaucoup de bidouillages informatiques. Un mĂ©lange de copiĂ©s-collĂ©s et de pastiches si je dois me positionner en fonction de votre classification. JEHEM, lui dessine dans son style, trĂšs fouillĂ©, plutĂŽt influencĂ© par Jacob et passionnĂ© par le rĂ©cit d'aventure du type "le TrĂ©sor de Rackham le Rouge". HÉRO travaille aussi dans son style, trĂšs Franquin, trĂšs dĂ©pouillĂ© et va introduire des Ă©lĂ©ments de Spirou le Marsupilami dans les aventures de Tintin. Bref de la parodie dĂ©calĂ©e. VoilĂ , en gros, nous sommes trentenaires, graphistes et de la RĂ©gion Parisienne. " Texte © Tintin est vivant !Nous ne savons pas grand-chose des 3 auteurs HefcĂ©, Jehem et HĂ©ro qui communiquent par mail. HefcĂ© "En gros, chacun travaille Ă  sa maniĂšre. J'essaie HEFCÉ de rester le plus fidĂšle au graphisme des studios HergĂ© Ă  l'Ă©poque de Jacques Martin, je crĂ©e la totalitĂ© de mes dĂ©cors, je rĂ©exploite certains personnages dessinĂ©s 50 % des cas ou je les dessine, c'est selon. Donc pas mal de dessins et beaucoup de bidouillages informatiques. Un mĂ©lange de copiĂ©s-collĂ©s et de pastiches si je dois me positionner en fonction de votre classification. JEHEM, lui dessine dans son style, trĂšs fouillĂ©, plutĂŽt influencĂ© par Jacob et passionnĂ© par le rĂ©cit d'aventure du type "le TrĂ©sor de Rackham le Rouge". HÉRO travaille aussi dans son style, trĂšs Franquin, trĂšs dĂ©pouillĂ© et va introduire des Ă©lĂ©ments de Spirou le Marsupilami dans les aventures de Tintin. Bref de la parodie dĂ©calĂ©e. VoilĂ , en gros, nous sommes trentenaires, graphistes et de la RĂ©gion Parisienne. " Texte © Tintin est vivant !

Au19e siĂšcle, c’est Rodolphe Töpffer, un Suisse, qui, le premier, associe des textes Ă  des images. Mais c’est aux États-Unis que sont publiĂ©es dans des journaux les premiĂšres cases avec des bulles de texte. En France, au dĂ©but du 20e siĂšcle, les hĂ©ros de bande dessinĂ©e s’appellent BĂ©cassine ou Les Pieds NickelĂ©s.
Alix, jeune esclave d'origine gauloise devenu citoyen romain sous Jules CĂ©sar est un personnage de bande dessinĂ©e créé par Jacques Martin en 1948. Les 'Nuits magnĂ©tiques" proposaient en 1980 une sĂ©rie intitulĂ©e "De l'oedipe dans les bulles", avec un second volet consacrĂ© Ă  Alix. Le deuxiĂšme Ă©pisode de la sĂ©rie des "Nuits magnĂ©tiques" intitulĂ©e "De l’Ɠdipe dans les bulles" qui avait pour objectif de coucher sur le divan des hĂ©ros de bande dessinĂ©e, se penche sur le cas du hĂ©ros par le dessinateur et scĂ©nariste franco-belge, Jacques Martin, Alix est un jeune esclave d'origine gauloise devenu citoyen romain et proche de Jules CĂ©sar. Il est analysĂ© par des auteurs, des historiens, des journalistes, des dessinateurs. La question centrale Ă©tant "L'image d'Alix est-elle une figure latente de l'homosexualitĂ© ?"Jacques Martin, Ă  propos de la censure Il ne faut pas perdre de vue que dans nos pays, en France, en Belgique, en Angleterre, il y a une censure qui correspond Ă  l’article protĂ©geant la jeunesse, sous ce vocable on peut condamner n’importe qui. ... Pour des publications pour la jeunesse, en France j’ai Ă©tĂ© interdit Ă  deux reprises pour deux albums, pour incitation Ă  la haine et violence. Ces albums sont vendus, depuis plus de 10 ans, Ă  des milliers d’exemplaires sans choquer personne. ... J’essaie de montrer ce qu’étaient les mƓurs Ă  l’époque dans une forme ĂŽ combien Ă©dulcorĂ©e, ĂŽ combien adoucie, mais c’en est dĂ©jĂ  Martin sur la naissance d’Alix Alix est nĂ© de mon amour de l'Histoire. J’ai toujours Ă©tĂ© fĂ©ru d’Histoire... J’avais dĂ©couvert un ouvrage traitant de la prĂ©sence des Romains en Syrie, quelque chose m’avait sidĂ©rĂ© la prĂ©sence d’une lĂ©gion gauloise de mercenaires pendant que CĂ©sar faisait la conquĂȘte de la Gaule. Cette lĂ©gion se battait avec Crassus, la bataille est perdue, et, Ă  partir de ce moment-lĂ , on perd la trace de la lĂ©gion gauloise. Moi ça m’a fait rĂȘver, je me suis dit que sont devenus ces gens-lĂ  ? C’est Ă  ce moment-lĂ  qu’Alix est apparu et que j’ai eu envie d’en faire une histoire. Je suis allĂ© le prĂ©senter Ă  "Tintin", trĂšs vite ils l’ont adoptĂ© car c’était un personnage inĂ©dit. Puis on m’a fait comprendre qu’il fallait que je m’adapte au style belge. A propos de l'homosexualitĂ© Nous sommes influencĂ©s par le JudĂ©o-christianisme et tout le concept des pĂ©chĂ©s, ce qu’ignoraient parfaitement les Romains. L’hĂ©tĂ©rosexualitĂ© et l’homosexualitĂ©, pour eux ne posaient pas de problĂšmes. Maintenant, ça nous en pose. On m’a reprochĂ© de faire du prosĂ©lytisme, ce n’est pas vrai j’essaie dans la mesure du possible de raconter et de montrer ce qu’était l’AntiquitĂ©, et encore je dois en gommer Ă©normĂ©ment, Ă  mon corps dĂ©fendant. Avec Bruno Bayon journaliste au journal LibĂ©ration, Jean-Michel Charlier scĂ©nariste de BD, Jacques Martin auteur de BD, Pascal Ory historien, François RiviĂšre scĂ©nariste de BD, Jacques RiviĂšre scĂ©nariste de bande dessinĂ©e et Georges Wolinski auteur de BD.Par Jean-Marc Terrasse RĂ©alisation Bernard TretonNuits magnĂ©tiques - De l'oedipe dans les bulles Alix ou le tremblement de terre 1Ăšre diffusion 09/12/1980Indexation web Sandrine England, Documentation Sonore de Radio FranceArchives Ina-Radio France
IllustrationĂ  propos Un parfait de dessin animĂ© super-hĂ©ros dans l'illustration du vecteur frigo. Illustration du dessin, laiterie, lite - 155890624 Illustration du dessin, laiterie, lite - 155890624 TĂ©lĂ©charger l'article TĂ©lĂ©charger l'article Qu’elles soient amĂ©ricaines, belges ou françaises, les bandes dessinĂ©es ont toutes en commun des personnages uniques. Ils reprĂ©sentent l’un des facteurs essentiels au succĂšs d’une bande dessinĂ©e et vous devez donc prendre le temps de les construire. Les actions, les rĂ©actions et l’histoire personnelle des protagonistes interagissent avec le scĂ©nario principal, crĂ©ant une dynamique captivante pour le lecteur. Pour façonner un personnage unique et attractif, travaillez‑en chaque aspect afin qu’il soit cohĂ©rent et s’intĂšgre dans votre scĂ©nario [1] . 1 Documentez‑vous. Avant de vous lancer dans la rĂ©alisation de votre personnage, il peut ĂȘtre instructif d’étudier ce qui a Ă©tĂ© dĂ©jĂ  fait [2] . Outre les Ɠuvres que vous aimez, lisez Ă©galement des titres que vous ne connaissez pas afin de nourrir votre imagination [3] . À chaque lecture, notez des Ă©lĂ©ments qui, selon vous, rendent le personnage attractif et intĂ©ressant. Vous pouvez trouver des bandes dessinĂ©es publiĂ©es dans les journaux ou en ligne. Vous pouvez Ă©galement en lire dans les bibliothĂšques ou les librairies. Attardez‑vous sur les personnages. Étudiez leur intĂ©gration dans le rĂ©cit, leurs signes distinctifs et leurs caractĂ©ristiques gĂ©nĂ©rales. Le style de dessin est Ă©galement important, car il donne souvent le ton gĂ©nĂ©ral de la bande dessinĂ©e. Par exemple, un trait grossier donne un cĂŽtĂ© comique au personnage. Celui‑ci est souvent disproportionnĂ© et fantaisiste. À l’inverse, un dessin rĂ©aliste est privilĂ©giĂ© dans une bande dessinĂ©e plus sombre. 2 DĂ©finissez votre style de bande dessinĂ©e. Ce support offre une grande libertĂ© d’expression et de crĂ©ativitĂ©. Votre bande dessinĂ©e peut n’ĂȘtre constituĂ©e que de deux planches comiques ou former une vĂ©ritable saga Ă  l’intrigue complexe. Quel que soit votre choix, rĂ©flĂ©chissez Ă  l’atmosphĂšre et au scĂ©nario afin d’orienter votre personnage. Un ton lĂ©ger et humoristique est mieux vĂ©hiculĂ© par un personnage simple, fantaisiste et bien marquĂ©. Selon votre inspiration, il peut s’agir d’un animal, d’une plante ou mĂȘme d’un objet [4] . Ceci dit, vous pouvez intĂ©grer un personnage sombre dans un univers lĂ©ger et colorĂ© pour marquer un dĂ©calage. En effet, le mĂ©lange des genres permet d’associer des Ă©lĂ©ments comiques, dramatiques ou romantiques dans une mĂȘme trame. Pour ce type de crĂ©ation, vous pouvez chercher l’inspiration au‑delĂ  des bandes dessinĂ©es. Par exemple, feuilletez des romans graphiques. 3 Esquissez votre personnage. Avoir une idĂ©e gĂ©nĂ©rale de son scĂ©nario permet d’orienter la crĂ©ation des personnages. Munissez-vous d’un crayon Ă  papier et d’une feuille et commencez Ă  esquisser votre personnage. Laissez libre cours Ă  votre imagination sans chercher Ă  atteindre la perfection [5] . Ce premier jet vous aide seulement Ă  mettre en forme vos idĂ©es. Un personnage de bande dessinĂ©e doit ĂȘtre visuellement marquĂ© et identifiable. Cela est d’autant plus vrai pour le personnage principal. Commencez par des croquis gĂ©nĂ©raux de la silhouette en fonction des caractĂ©ristiques que vous voulez donner Ă  votre personnage. Figurez les diffĂ©rentes parties du corps par de simples formes gĂ©omĂ©triques pour lui donner une allure [6] . Si vous dĂ©butez dans le domaine, faites un personnage simple. Si nĂ©cessaire, reprenez les techniques du dessin et formez‑vous Ă  la crĂ©ation des personnages. Le scĂ©nario peut influencer la crĂ©ation du personnage et inversement. Autrement dit, de nouvelles idĂ©es peuvent vous ĂȘtre inspirĂ©es par vos croquis. Par exemple, si le dessin d’un personnage un peu dodu vous plait, vous pourrez lui attribuer un penchant pour la nourriture. N’hĂ©sitez pas Ă  dessiner des Ă©lĂ©ments qui vous dĂ©plaisent au premier abord. Ces esquisses ne sont qu’une façon d’organiser et de prĂ©ciser vos idĂ©es. Il y a fort Ă  parier qu’elles subiront des modifications. 4 Commencez Ă  Ă©toffer votre personnage. Imaginez ses traits de caractĂšre, ses qualitĂ©s et ses dĂ©fauts en vous inspirant de vos esquisses [7] . Si vous ne l’avez pas encore fait, commencez Ă  Ă©crire son histoire personnelle. Plus votre scĂ©nario gĂ©nĂ©ral est complexe, plus vos personnages doivent ĂȘtre Ă©tudiĂ©s. Comme Ă©voquĂ© plus haut, le personnage doit ĂȘtre adaptĂ© au style de votre bande dessinĂ©e. Si vous Ă©crivez une histoire drĂŽle, optez pour un protagoniste simple et facile Ă  identifier. Par exemple, le chat Garfield » est un ĂȘtre paresseux et sarcastique. Ces deux traits suffisent pour le style humoristique de la bande dessinĂ©e Ă©ponyme. Dans un registre plus dramatique, essayez de crĂ©er un personnage mystĂ©rieux et complexe. Pour vous y aider, vous pouvez dresser une liste de ses qualitĂ©s et de ses dĂ©fauts. Imaginez ses rĂȘves et ses espoirs afin de lui donner une composante dramatique [8] . Tous ces Ă©lĂ©ments seront affinĂ©s par la suite. Si vous optez pour un registre aux codes bien dĂ©finis, il est prĂ©fĂ©rable de les respecter. Par exemple, la fantasy est un genre particulier aux personnages typiques. Un magicien bienfaisant porte souvent des vĂȘtements amples et a une certaine allure. Il s’agit souvent d’un ĂȘtre sage, patient et responsable. Ces Ă©lĂ©ments doivent ĂȘtre reflĂ©tĂ©s dans son dessin. 1 Choisissez vos outils de dessin. Chaque artiste a ses prĂ©fĂ©rences. Avant de vous lancer dans la crĂ©ation de votre bande dessinĂ©e, assurez‑vous de maitriser l’outil de dessin. Travailler avec ce que l’on ne connait pas ou peu est une perte de temps et d’énergie. De plus, vous risquez d’aboutir Ă  un rĂ©sultat dĂ©cevant. Si vous souhaitez absolument utiliser un nouvel outil, prenez le temps de vous former au prĂ©alable. Si vous ĂȘtes Ă  l’aise avec les outils numĂ©riques, vous pouvez utiliser des logiciels de dessin tels que le populaire Adobe Illustrator. En vous perfectionnant, vous pourrez investir dans des logiciels plus spĂ©cialisĂ©s et performants. Notez qu’il existe Ă©galement des outils en ligne qui peuvent vous aider Ă  rĂ©aliser votre bande dessinĂ©e. Si vous prĂ©fĂ©rez le dessin traditionnel, sĂ©lectionnez judicieusement votre papier et vos outils. Qu’il s’agisse du feutre, du fusain, du crayon Ă  papier ou encore de la peinture, vous devez ĂȘtre complĂštement Ă  l’aise dans le choix de votre mĂ©dium [9] . 2 Dessinez votre personnage. À ce stade, il s’agit toujours d’une Ă©bauche Ă  rĂ©aliser au crayon Ă  papier ou Ă  l’ordinateur, mais votre personnage commence Ă  prendre sa forme finale. Faites un croquis de la tĂȘte et du visage. Dessinez ensuite le corps en respectant les proportions [10] . Affinez les Ă©lĂ©ments du visage, car ce sont les vecteurs des Ă©motions et des pensĂ©es. Dessinez votre personnage Ă©tape par Ă©tape. Figurez la tĂȘte, le buste, les bras et les jambes par des formes gĂ©omĂ©triques telles que des cercles, des ovales, des carrĂ©s, des rectangles ou encore des segments. Suivez ces trames en ajoutant des muscles, de la chair, des vĂȘtements ou des signes distinctifs. Prenez le temps de dessiner le visage [11] . Donnez‑lui une forme et des caractĂ©ristiques physiques adaptĂ©es au caractĂšre et Ă  l’histoire du personnage. Par exemple, de grands yeux et un visage rond sont souvent associĂ©s Ă  l’innocence de l’enfance. Des petits yeux et des sourcils Ă©pais ou froncĂ©s peuvent donner un air mystĂ©rieux Ă  votre personnage ou souligner un tempĂ©rament violent. 3 Travaillez votre dessin. Faites autant d’essais que nĂ©cessaire jusqu’à aboutir Ă  la version finale de votre personnage. Sauf exception, cela vous prendra du temps. Au besoin, laissez votre esquisse la plus satisfaisante de cĂŽtĂ© et revenez‑y quelques jours aprĂšs pour Ă©ventuellement la corriger. Les artistes rĂ©alisent souvent des dizaines de versions de leurs personnages. Pour vous faciliter la tĂąche, prĂ©fĂ©rez l’usage d’un crayon Ă  papier facile Ă  gommer [12] . Si vous travaillez sur un logiciel, il existe systĂ©matiquement une fonction de gommage plus ou moins facile Ă  utiliser. Remodelez vos croquis si un Ă©lĂ©ment ne vous plait pas. Parfois, il suffit d’en changer un seul pour obtenir un personnage harmonieux. Vous pouvez donc renoncer Ă  une idĂ©e elle casse la cohĂ©rence du dessin. N’hĂ©sitez pas Ă  modifier votre personnage au fil des esquisses. Évitez les Ă©lĂ©ments difficiles Ă  dessiner, mĂȘme s’ils vous plaisent. En effet, vous devez garder Ă  l’esprit que vous devrez reproduire votre personnage lors de la crĂ©ation de votre bande dessinĂ©e. 4 Donnez des expressions Ă  votre personnage. Cette Ă©tape est dĂ©licate, car les Ă©motions peuvent ĂȘtre subtiles. Une fois les traits du visage prĂ©cisĂ©s, entrainez‑vous Ă  dessiner votre personnage dans tous ses Ă©tats. La palette des Ă©motions est d’autant plus large que le personnage est complexe. Pour un protagoniste simple, vous pouvez vous limiter Ă  des Ă©motions primaires telles que la joie, la peur, la tristesse ou la colĂšre. Si votre personnage est plus subtil, il peut aussi ressentir de l’irritation, de la jalousie, de l’angoisse ou de l’exaspĂ©ration. Perfectionnez votre travail. Reprenez chaque configuration de votre personnage et travaillez‑la jusqu’à ce qu’elle soit parfaite. Parfois, un simple dĂ©tail peut faire la diffĂ©rence. Par exemple, il peut suffire de froncer davantage les sourcils du personnage pour transformer une expression de colĂšre en menace. 5 Dessinez la version finale de votre personnage. Prenez une grande inspiration et lancez‑vous dans la forme dĂ©finitive de votre personnage en reprenant vos Ă©bauches. Vous pouvez vous laisser quelques jours de rĂ©flexion sur d’autres Ă©lĂ©ments de votre bande dessinĂ©e tels que le scĂ©nario ou l’atmosphĂšre pour avoir une vision plus large de votre personnage. Lorsque la version de face vous satisfait, dessinez votre personnage sous tous les angles [13] et dans diffĂ©rentes positions [14] . Appliquez‑vous sur chaque dĂ©tail de votre personnage, car ce sera votre version de rĂ©fĂ©rence tout au long de la rĂ©alisation de votre bande dessinĂ©e. Vous devez donc pouvoir reproduire le mĂȘme dessin Ă  l’identique. Demandez l’avis d’un ami. Il doit ĂȘtre aussi objectif que possible afin de pouvoir apporter les modifications nĂ©cessaires. Si vous connaissez une personne ayant de l’expĂ©rience dans le domaine artistique, vous pouvez la solliciter. 1 Nommez votre personnage. Tout en le dessinant ou en crĂ©ant votre scĂ©nario, vous avez peut‑ĂȘtre pensĂ© Ă  diffĂ©rents noms pour votre protagoniste. Optez pour un nom que le lecteur peut facilement retenir en vous inspirant du personnage lui‑mĂȘme ou de son environnement. Notez qu’il n’y a pas de rĂšgles dans le choix d’un nom. Il dĂ©pend de votre imagination, de votre Ɠuvre et de vos envies [15] . Si votre personnage est un animal, vous pouvez tenter un nom absurde et drĂŽle. Si votre protagoniste est un ĂȘtre violent qui Ă©volue dans un environnement sombre, trouvez un nom Ă  la fois mystĂ©rieux et aux sonoritĂ©s agressives. Évitez les noms Ă  forte connotation. Par exemple, des prĂ©noms tels que Christian » ou Marie » sont courants, mais ils Ă©voquent le christianisme. Si votre bande dessinĂ©e n’a aucun rapport avec la religion, prĂ©fĂ©rez des noms plus neutres. Si vous travaillez dans un contexte spatiotemporel rĂ©aliste, vous pouvez vous en inspirer. Par exemple, si votre histoire se passe en France en 2017, des prĂ©noms comme Hubert ou Louis » peuvent paraitre dĂ©calĂ©s ou inadaptĂ©s. 2 Finalisez votre personnage. Attribuez‑lui une personnalitĂ© complĂšte et cohĂ©rente [16] [17] . DĂ©veloppez ses traits de caractĂšre les plus marquants, ses rĂ©actions face aux rebondissements du scĂ©nario et son attitude au quotidien. Plus votre histoire est complexe, plus le personnage doit ĂȘtre subtil. Si vous crĂ©ez une bande dessinĂ©e simple, donnez Ă  votre protagoniste un trait de caractĂšre dominant qui pourra le dĂ©finir. Faites une fiche pour votre personnage [18] . Commencez par en faire une description gĂ©nĂ©rale en vous focalisant sur ses traits principaux. DĂ©taillez‑les ensuite en plaçant votre personnage dans diffĂ©rentes situations. Imaginez ses rĂ©actions et ses interactions avec les autres personnages ou son environnement. Si possible, adoptez le point de vue d’un autre personnage pour mieux cerner celui en cours de crĂ©ation. 3 Inventez l’histoire de votre personnage. Pour le rendre attractif et intĂ©ressant, un personnage doit avoir un passĂ©. La complexitĂ© de son histoire personnelle dĂ©pend du style de votre bande dessinĂ©e. Soignez cet aspect du personnage pour le dĂ©marquer auprĂšs du lecteur. Le passĂ© du personnage peut ĂȘtre relativement simple, mĂȘme dans un scĂ©nario complexe. Par exemple, il peut s’agir d’une jeune fille dont la vie Ă©panouie est bouleversĂ©e par des Ă©vĂšnements extĂ©rieurs. Le passĂ© d’un personnage est d’autant plus important qu’il peut affecter et expliquer sa personnalitĂ©, ses choix, ses rĂ©actions et ses rĂȘves. Il s’agit donc d’un Ă©lĂ©ment qui s’imbrique entiĂšrement dans votre scĂ©nario gĂ©nĂ©ral. Lorsque vous imaginez les expĂ©riences vĂ©cues par votre protagoniste, vous devez les mettre en rapport avec les pĂ©ripĂ©ties de votre rĂ©cit. 4 RĂ©flĂ©chissez aux dĂ©sirs et aux besoins de votre personnage. Ces Ă©lĂ©ments sont souvent secrets ou cachĂ©s. Cependant, ils sont essentiels pour caractĂ©riser le personnage et comprendre ses choix. Il peut s’agir de dĂ©sirs rĂ©alistes tels que la recherche du pouvoir ou d’un objet quelconque. Le but du personnage peut aussi ĂȘtre spirituel ou philosophique. Adaptez le but de votre personnage au style de votre bande dessinĂ©e. S’il s’agit de quelques planches humoristiques, la finalitĂ© peut ĂȘtre simplement de raconter une blague ou de donner une leçon. Dans un registre plus dramatique, le but du protagoniste peut ĂȘtre de mener une quĂȘte spirituelle. Un personnage est d’autant plus attachant qu’il a des besoins. Se nourrir, s’abriter et rechercher le contact humain sont des besoins basiques qui correspondent Ă  des personnages simples. Pour plus d’originalitĂ©, faites dĂ©river les dĂ©sirs du protagoniste de ses expĂ©riences, de ses choix ou de ses rĂ©actions. Par exemple, s’il a Ă©tĂ© abandonnĂ© dans son enfance, il peut manquer de confiance en lui et ainsi s’isoler ou, au contraire, rechercher dĂ©sespĂ©rĂ©ment la compagnie des autres. Conseils Chaque artiste a sa mĂ©thode de travail. Certains prĂ©fĂšrent construire les personnages avant de les dessiner [19] . D’autres crĂ©ent les personnages puis adaptent leur personnalitĂ© au dessin. Établissez votre propre mĂ©thode de travail au fil de vos essais. Ne cherchez pas la perfection au premier essai. Vous pourrez toujours Ă©toffer votre personnage au fil de la rĂ©alisation de votre bande dessinĂ©e. Lorsque vous Ă©bauchez votre personnage, utilisez un crayon Ă  papier facile Ă  effacer. Cela peut paraitre Ă©vident, mais certains crayons Ă  mine grasse ou des gommes inadaptĂ©es peuvent ĂȘtre particuliĂšrement salissants. 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